Qu’est-ce qu’une carte de bruit stratégique ?
Des cartes de bruit stratégiques sont créées conformément à la loi sur la protection de l’environnement pour les villes de plus de 100 000 habitants, les routes principales, les aéroports et les chemins de fer. Cela permet d’informer le public sur les nuisances sonores ou d’apporter des modifications liées à la protection contre le bruit dans une zone donnée. Le contenu collecté dans les cartes acoustiques stratégiques se réfère toujours à l’année civile précédente.
Quelle est la durée de validité de la carte de bruit ?
La carte de bruit créée est valable cinq ans suite à la directive 2002/49/CE du Parlement Européen et du Conseil du 25 juin 2002. La directive a introduit l’obligation de créer des cartes acoustiques stratégiques et d’élaborer des programmes de protection contre le bruit.
Cartes de bruit : un outil puissant pour réduire la pollution sonore dans les villes
Les cartes de bruit sont de plus en plus utilisées par les villes pour identifier et lutter contre la pollution sonore sur leur territoire. Ces cartes permettent aux villes de visualiser la répartition et l’intensité du bruit dans différentes zones, leur permettant ainsi d’identifier les zones où les niveaux de bruit dépassent les limites acceptables. Pour résoudre ce problème, les villes mettent en œuvre diverses stratégies, telles que l’inclusion des conditions acoustiques dans leurs plans de zonage locaux et l’établissement de procédures pour gérer les niveaux de bruit excessifs. Certaines villes ont également mis en place des réglementations exigeant que les entreprises et autres sources de bruit maintiennent leurs niveaux en dessous de certains seuils. En utilisant des cartes acoustiques et en mettant en œuvre ces stratégies, les villes s’efforcent de réduire la génération et la propagation du bruit et d’améliorer la qualité de vie de leurs habitants.
Cartes de bruit et réduction de la pollution sonore dans les villes
L’utilisation de cartes de bruit a révolutionné la manière dont les villes abordent la pollution sonore. En fournissant des informations détaillées et basées sur des données sur la répartition et l’intensité du bruit dans différentes zones, les cartes acoustiques ont permis aux villes de surveiller et de lutter de manière proactive contre les bruits nuisibles. Ces cartes aident non seulement les villes à lutter contre les problèmes de bruit existants, mais leur permettent également d’anticiper et de prévenir la génération de bruit, ainsi que de suivre les changements au fil du temps. De plus, les cartes acoustiques peuvent être utilisées à diverses fins, notamment la surveillance environnementale, la planification stratégique et le développement urbain. En bref, les cartes de bruit constituent un outil puissant pour améliorer la qualité de vie en ville.
En quoi consistent les cartes de bruit ?
Il faut qu’ils soient constitués d’une partie descriptive et d’une partie graphique. La partie descriptive comprend des informations sur les sources de bruit, la zone, la méthode de mesure, les chiffres obtenus lors des mesures. Le résumé final de la partie descriptive comprend également une analyse des mesures effectuées, et détermine notamment les zones sujettes au bruit, quel pourcentage de la population est exposé au bruit dans la zone, quelle est la répartition du bruit. L’unification du contenu des cartes stratégiques est importante pour des comparaisons ultérieures entre elles. Lorsque des cartes sont créées de manière standardisée, il est possible de juxtaposer des villes, des routes ou des aéroports entre eux et d’évaluer le climat acoustique global.
Que doit contenir la partie graphique des cartes de bruit ?
Les cartes de bruit sont un outil précieux pour comprendre et lutter contre la pollution sonore dans les villes. Ces cartes consistent en une représentation graphique des données de mesure, notamment des cartes d’émission, des cartes d’immission et des cartes de zones sujettes au bruit. En visualisant ces données, les cartes acoustiques fournissent une image claire et détaillée de la répartition et de l’intensité du bruit dans différentes zones. Ces informations sont essentielles pour identifier et résoudre les problèmes de bruit, ainsi qu’à des fins de planification et de développement.
Que faut-il prendre en compte lors de la création d’une carte du bruit pour une grande ville ?
Une carte du bruit doit prendre en compte toutes les voies publiques, voies ferrées et tramways, aéroports, ports et sites industriels situés dans les limites de la ville. La partie descriptive doit inclure des données précises sur l’entité réalisant la carte, les caractéristiques de la zone et les sources de bruit, les paramètres des aéroports et de la flotte aérienne, des listes d’installations industrielles, de grandes installations commerciales, ainsi que des parkings de plus de 300 places. et des ports pour les navires d’au moins 1 350 tonnes. La carte doit également inclure les niveaux de bruit admissibles pour chaque site, les méthodes de mesure utilisées pour élaborer la carte, les résultats de mesure détaillés et l’étalonnage du modèle de calcul. Les conclusions doivent inclure une indication des zones à risque et du nombre de personnes exposées au bruit, une analyse des directions d’évolution de l’état acoustique de l’environnement et les résultats des analyses de répartition du bruit. Comme dans le cas précédent, la carte doit proposer des mesures de protection contre le bruit et l’effet estimé de ces mesures. De plus, il devrait également y avoir un résumé de la partie descriptive dans une langue non spécialisée.
En quoi doit consister la partie graphique des cartes des grandes villes ?
La partie graphique comprend sept cartes de bruit : une carte d’émissions pour les routes et les voies ferrées, une carte d’immissions qui caractérise l’état général de l’environnement avec les niveaux de bruit, une carte des zones sous protection acoustique, une carte des zones sujettes au bruit où le bruit admissible est dépassé, des cartes avec les résultats des activités, une carte des limites de la ville et une carte de la population.
Que doit-on inclure dans les cartes des itinéraires de transport ?
La carte du bruit doit inclure des détails sur l’entité cartographique, les caractéristiques de la zone et l’identification des sources de bruit avec des informations détaillées. Comme dans le cas des grandes villes, les cartes doivent inclure des informations sur les conditions acoustiques, les méthodes de mesure et de calcul. Les résultats doivent consister en des mesures de bruit et en un calibrage du modèle de calcul. De plus, la carte doit être accompagnée d’une analyse des mesures – la désignation des zones à risque, une indication de la population et du nombre d’habitations exposées aux dépassements sonores, ainsi que la superficie des zones exposées au bruit. La carte acoustique doit proposer des mesures de protection et estimer les effets de ces mesures. Identique aux grandes villes, une synthèse doit être préparée dans une langue non spécialisée.
En quoi doit consister la partie graphique des cartes des itinéraires de circulation ?
La partie graphique du bruit de la circulation doit comprendre au moins cinq cartes : une carte des émissions des routes et des voies ferrées, une carte des immissions qui caractérise l’état de l’environnement, une carte des zones protégées, une carte des zones menacées et des cartes avec le résultat des activités. Les cartes de bruit doivent être à la bonne échelle et avec les bonnes couleurs.
Quel est le but des cartes de bruit ?
L’objectif d’une telle carte est en outre de planifier les mesures qui peuvent être mises en œuvre pour la protection contre le bruit et l’effet attendu de ces mesures. Dans le cadre de la présentation des mesures prévues, une cartographie avec les résultats attendus est également créée. Les endroits susceptibles de générer davantage de bruit, tels que les lignes de communication, les ports, les aéroports ou les installations où se déroulent des activités industrielles, sont couverts par des cartes supplémentaires.
De quoi est composé le programme de protection contre le bruit ?
Les cartes de bruit stratégiques sont le point de départ pour créer un programme de protection contre le bruit. Le programme comprend les mesures introduites, prévues pour les cinq prochaines années, et les plans à long terme. De plus, le programme identifie également des zones de calme. L’Agence de protection de l’environnement est responsable de la création des cartes acoustiques, tandis que les agences régionales sont responsables de l’élaboration du programme de protection contre le bruit. De plus, ce programme est soumis à la Commission européenne.
Quelle valeur les cartes de bruit apportent-elles aux habitants ?
Le programme de protection contre le bruit effectue des calculs d’indicateurs à long terme, qui permettent à une étape ultérieure de déterminer le nombre total de personnes affectées par les effets nocifs du bruit. Les cartes acoustiques fournissent trois indications : une gêne importante, des risques de troubles du sommeil importants et des risques de cardiopathie ischémique.
Sur quels indicateurs se base la carte stratégique du bruit ?
Pour les routes et les chemins de fer, le volume de trafic quotidien moyenné sur l’année civile précédente est déterminé dans la carte acoustique stratégique aux fins de la carte des émissions. La carte d’immission caractérise l’état acoustique de l’environnement. La mesure est effectuée à 4 mètres du niveau du sol et est exprimée par l’indice LDNW ou LN. Pour déterminer l’indice LDWN, la formule suivante est utilisée :
Comment lire les cartes d'émission ?
Les résultats des mesures sont représentés sur les cartes en couleur. Les zones calmes avec des niveaux de bruit inférieurs à 50 dB sont marquées en jaune, tandis que celles les plus touchées par un bruit supérieur à 80 dB sont marquées en bleu foncé.
Il convient de noter ici que, selon les recommandations de l’OMS [Directives sur le bruit communautaire 1999], le niveau de bruit sans danger pendant la journée est d’un maximum de 50 à 55 dB, tandis que pendant la nuit, il est de 40 à 45 dB.