Bruit de la circulation

La circulation des véhicules crée un bruit de circulation qui peut être gênant pour les résidents et l’environnement. Des niveaux de bruit élevés constituent une menace pour la santé des personnes résidant en permanence à proximité de sources sonores bruyantes. Cela crée la nécessité de surveiller le bruit généré par les voies de circulation.

Qu’est-ce que le bruit de la circulation ?

Le bruit de la circulation est généré dans l’environnement par le mouvement des trains, des tramways, des voitures, des avions et des navires. Toutes les sources sonores mentionnées ci-dessus forment des voies de circulation. La nature du bruit provenant des différentes voies de circulation peut varier considérablement.

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Qu’est-ce qui affecte le niveau de bruit des voies de circulation ?

De nombreux facteurs peuvent influencer les niveaux de bruit produits par ces sources. Tenez compte des technologies utilisées, de l’état de la chaussée ou de l’état technique des véhicules. L’environnement dans lequel les véhicules évoluent est également un facteur important. Même si de nombreux bâtiments amplifient le bruit, les zones boisées peuvent absorber une partie de l’énergie sonore.

Comment gérer le bruit de la circulation ?

Pour réduire le bruit des routes, des autoroutes et des voies ferrées, des améliorations et des rénovations sont souvent nécessaires. Les écrans antibruit sont également un très bon outil pour lutter contre le bruit de la circulation. Toutes ces solutions ne garantissent pas une réduction totale du bruit. Il est souvent nécessaire d’agir à plusieurs niveaux. Le point de départ de tout travail est la cartographie acoustique des zones. Pour pouvoir gagner la bataille contre le bruit, il faut d’abord identifier le bruit.

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Comment analyser le bruit de la circulation ?

En Pologne, le bruit de la circulation peut être analysé de deux manières. La première est une analyse de la loi sur la protection de l’environnement du 27 avril 2001. Cette loi prévoit des amendes en cas de dépassement des niveaux de bruit autorisés. La deuxième voie consiste à analyser la manière dont le bruit affecte les personnes dans les bâtiments.

Où puis-je trouver des niveaux de bruit acceptables ?

Les niveaux de bruit admissibles sont précisés dans l’avis du ministre de l’Environnement du 15 octobre 2013. L’avis ci-dessus définit les niveaux pour différents types de terrains et différents types d’installations, en tenant compte des activités qui y sont exercées et de la période à laquelle se réfère la mesure. . Les niveaux de bruit admissibles qu’une route ou une voie ferrée peut produire sont ce qui nous intéresse dans cet article.

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Quels sont les niveaux de bruit admissibles générés par les routes et les voies ferrées dans l'environnement ?

Selon le type de terrain, les niveaux diurnes acceptables varient de 50 dB à 70 dB. Les niveaux pendant la nuit sont limités à des valeurs comprises entre 45 et 65 dB. Les hôpitaux, les centres de bien-être et les lieux où vivent des enfants et des jeunes de manière permanente ou temporaire sont soumis aux réglementations les plus strictes. Les villes de plus de 100 000 habitants ont souvent les centres les plus bruyants.

Où sont définies les méthodologies de mesure du bruit du trafic dans l’environnement ?

La méthodologie de mesure du bruit de la circulation dans l’environnement est définie dans l’ordonnance du ministre de l’Environnement du 16 juin 2011. L’ordonnance renseigne également sur la localisation des points de mesure, le choix de la méthodologie de mesure et les modalités de réalisation rapports de mesures.

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Quelle méthodologie de mesure choisir ?

Deux méthodologies de mesure sont définies dans le Règlement du Ministre de l’Environnement du 16 juin 2011. Il s’agit à la fois de mesures continues et périodiques. Seul le contrôle des aéroports nécessite des mesures continues. Les chemins de fer publics, les tramways et les routes sont inspectés avec des mesures périodiques.

Quelles routes et lignes ferroviaires/tramway doivent être inspectées ?

Le contrôle s’applique aux routes qui « ont un volume de trafic annuel moyen de plus de 3 millions de véhicules, ou avec un pourcentage de poids lourds dans le flux de circulation supérieur à 20%, pour un trafic quotidien moyen de plus de 5 000 véhicules ». Pour les lignes ferroviaires qui voient plus de 30 000 trains en circulation par an, des mesures périodiques doivent également être effectuées. De plus, pour les lignes de tramway, les segments de voie avec un trafic quotidien de plus de 100 tramways sont pris en compte.

Quel type de mesures faut-il prendre ?

Nous mesurons les indicateurs LAeqD et LAeqN aux moments appropriés de la journée. La mesure du LAeqD s’applique à la période comprise entre 6h00 et 22h00. La mesure nocturne, ou LAeqN, est l’heure comprise entre 22h00 et 22h00. et 6h00. Ces indicateurs sont tous deux calculés sur une journée.

Quelles sont les procédures pour déterminer LAeqN et LAeqD ?

Pour les mesures périodiques du bruit produit par l’utilisation des routes, des voies ferrées et des tramways, quatre procédures sont définies en annexe 3. Trois d’entre elles concernent typiquement la mesure de paramètres acoustiques, tandis que la quatrième s’appuie sur des modèles de propagation sonore. La première méthode de mesure est une procédure d’enregistrement continu du bruit, qui est effectuée en continu pendant plusieurs heures ou plusieurs jours. La deuxième méthode est une procédure de mesure dans laquelle les niveaux d’exposition sont déterminés pour des déplacements individuels. Il est utilisé pour les voies ferrées, les lignes de tramway dans le cadre de tronçons de voie et les routes de moins de 300 véhicules par heure. La mesure basée sur l’échantillonnage est la troisième technique. Il est utilisé pour les routes dont le trafic est supérieur à 300 véhicules par heure.

Comment déterminer les valeurs du niveau sonore équivalent A pour des mesures continues ?

Pour trouver les valeurs appropriées, l’intervalle de temps doit être divisé en intervalles plus petits. Les intervalles pendant lesquels les conditions météorologiques appropriées n’ont pas été maintenues doivent être écartés. Ces intervalles peuvent être remplacés par calcul, mais ils ne doivent pas dépasser 1,5 heure pour le jour et 1 heure pour la nuit. Le bruit et le fond acoustique sont examinés. Les formules de calcul pertinentes se trouvent à l’annexe 3 du RM du 16 juin 2011.

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Comment puis-je déterminer les valeurs du niveau sonore équivalent A pour les mesures d'événements acoustiques uniques ?

En mesurant les niveaux d’exposition, le niveau équivalent est calculé. Les événements acoustiques correspondants sont regroupés en classes pour les véhicules légers et les poids lourds se déplaçant vers la droite ou vers la gauche. Pour les chemins de fer, il existe au minimum 4 classes : les trains de voyageurs longue distance, les trains régionaux de voyageurs, les trains de marchandises et les bus ferroviaires. Pour les tramways, les classes sont définies selon le type de tramway qui les traverse. Pour chaque classe, la valeur moyenne logarithmique des mesures du niveau d’exposition est déterminée. Les classes peuvent être réduites ou élargies en raison des besoins de mesure et d’une analyse plus facile.

Comment déterminer les valeurs du niveau sonore équivalent A à partir de mesures d’échantillonnage ?

Dans cette situation, il est nécessaire de déterminer un intervalle de mesure représentatif. Les mesures sont regroupées de manière à ce que les différences de niveaux de bruit équivalents ne dépassent pas 3 dB. Chaque intervalle doit comporter au minimum trois mesures et durer au minimum 10 minutes. En fonction des différences de niveau dans l’intervalle, le nombre requis de mesures pour l’intervalle est sélectionné. Les formules de calcul pertinentes se trouvent à l’annexe 3 du RM du 16 juin 2011.

Où situer les points de mesure selon le RM du 16 juin 2011 ?

La définition des points de mesure de ces mesures est très clairement précisée dans l’annexe n°3. Dans le cas du bruit des routes, des voies ferrées et des tramways, il convient de considérer les endroits où ce bruit affecte le plus les personnes. Le bruit provenant d’un point de mesure particulier devrait décrire au mieux le bruit provenant d’une zone particulière de l’itinéraire de transport. Les points doivent être situés dans une zone protégée contre le bruit, à l’endroit où le bruit a le plus grand impact sur les personnes. Si des écrans antibruit sont déjà installés dans la zone, cela doit également être pris en compte et les points de mesure doivent être localisés en conséquence.

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Avec quoi faut-il mesurer le bruit de la circulation ?

Les paramètres des ensembles de mesures nécessaires à des performances de mesure précises sont également précisés dans l’annexe n°3 du RMS, en date du 16 juin 2011. L’utilisation d’un compteur intégrateur (ou intégrateur-moyennage) efficace est requise. Le compteur doit avoir un pare-brise, une constante de temps FAST, être de la première classe de précision, avoir été calibré à l’aide d’un calibreur de la même classe et avoir un certificat d’étalonnage datant de moins de deux ans.

Quelles sont les exigences supplémentaires pour les mesures du bruit de la circulation ?

Chaque mesure doit être précédée d’un étalonnage du compteur. L’appareil de mesure doit être capable d’enregistrer les changements de niveau sonore au moins une fois par seconde si le bruit est enregistré en continu. Les résultats doivent être lisibles par un ordinateur. Les fichiers doivent contenir des informations sur le facteur d’étalonnage et d’autres paramètres du compteur. De plus, l’appareil de mesure ou un programme de traitement des résultats de mesure doit effectuer une analyse statistique du signal conformément à la norme PN-ISO 1996-1.

Quelles sont les exigences liées aux conditions météorologiques ?

Lors des mesures, il est nécessaire de mesurer les conditions météorologiques. Les conditions météorologiques lors de la mesure doivent permettre le bon fonctionnement du compteur ou répondre aux exigences limites. Selon le point D de l’annexe 3 du RM du 16 juin 2011, les conditions limites sont les suivantes : pour la température, la plage est de -10 à 50 °C ; pour l’humidité relative, de 25 % à 98 % ; pour la vitesse du vent, de 0 m/s à 5 m/s ; et pour la pression atmosphérique, de 900 hPa à 1 100 hPa. De plus, il ne doit y avoir aucune précipitation lors des mesures.

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Comment l’équipement de mesure doit-il être installé ?

Selon l’agglomération et la source sonore, le microphone est placé à 1,5 m du sol pour les zones non bâties, en façade des bâtiments protégés dans la fenêtre de l’étage exposé au bruit, ou à 4 m du sol. surface si les mesures ne peuvent pas être effectuées dans la fenêtre du sol. Si l’on s’intéresse le plus au bruit généré par la source, on localise les points à 10 m du bord de la voie pour la voie publique, à 25 m d’une voie ferrée, ou à 7,5 m de l’axe de voie pour une ligne de tramway. De plus, l’annexe précise le positionnement des points de mesure des voies de circulation situés sur un remblai, un viaduc ou un plan de sauvetage.

Que doit-on inclure dans le protocole et le rapport de mesure ?

Les exigences du protocole de mesure sont également précisées dans le RM du 6 juin 2011. Grâce à ces données, il est possible d’identifier la source bruitée et de reproduire très précisément la méthodologie de mesure. Le protocole comprend également des informations complètes sur l’emplacement des points de mesure, le réglage des compteurs et les conditions météorologiques. Des tableaux ont été préparés pour l’enregistrement des résultats de mesure, qui devraient être complétés.

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Cas de mesure spéciaux

Le terrain sur lequel les mesures sont effectuées peut être diversifié. Le laboratoire de mesure SVANTEK s’occupe de manière exhaustive de ces mesures. Le laboratoire possède des connaissances approfondies dans la réalisation de mesures et l’application des exigences du règlement du ministère de l’Environnement du 16 juin 2011. Ces directives sont extrêmement détaillées, ce qui rend presque impossible leur respect sans outils spéciaux et sans beaucoup d’expérience.

Exemples d'implémentations

La pratique de longue date du laboratoire consiste à mesurer le niveau de bruit émis dans l’environnement par des rues spécifiques. Ces mesures peuvent être commandées par des particuliers ou des entreprises. Les mesures sont effectuées pour voir s’il y a des niveaux de bruit supérieurs à ce qui est autorisé. Le laboratoire choisit les techniques de mesure les plus efficaces conformément aux normes ou lois applicables. Les méthodes de mesure étant accréditées, le commissaire peut prendre d’autres mesures juridiques sur la base des résultats.

Pourquoi mesurer le bruit des voies de circulation ?

Sur la base de ces mesures, des cartes de bruit stratégiques sont créées pour contrôler le bruit dans les zones urbaines. Cela permet d’éviter les effets négatifs d’être dans un environnement où les niveaux sont supérieurs aux tolérances autorisées. Ces mesures servent de base à la prise de mesures supplémentaires pour éviter de dépasser les limites autorisées.

Comment une ville peut-elle gérer le bruit ?

Le programme de protection contre le bruit précise quelles mesures seront prises pour réduire les niveaux de bruit dans des endroits stratégiques, comme le centre-ville. Pour réduire les niveaux de bruit dans les villes, des restrictions peuvent être imposées à la circulation des véhicules, telles que la limitation du nombre et de la vitesse des véhicules ; améliorer le revêtement des routes et des pistes ; utiliser des trottoirs calmes ; ou en utilisant des écrans antibruit. Les écrans antibruit sont les plus utilisés.

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